Épilogue :

Il neigeait. Je marchais doucement, ma chienne Maya me suivait. Cela faisait des heures que nous étions perdue dans ce petit village. Je regardais les fenêtres des appartements, au dessus de moi. Une famille heureuse. Des chandelles, des lumières. Un foyer réconfortant, un foyer toujours ouvert, dans lequel on peut se recroviller au moindre problème car on sait qu'il y aura toujours quelqu'un de souriant qui nous aidera quoi qu'il arrive. Ce foyer, ces lumières... tout cela, j'en rêvais. Je remettais mon écharpe sur mon visage et je continuais à errer dans ce désert glacial...

Chapitre 1 : Le restaurant du bonheur.

J'avais dormir entre deux ruelles, en dessous d'un carton et à l'abri des regards. Plus je regardais la neige tomber, plus je pensais aux galères qu'il y aurait après. Le froid, toujours le froid. Je reveillais ma chienne, et nous repartîmes aux aurores.
Alors que je courrais pour ne plus avoir froid, je sentie une odeur alléchante qui venait d'une vitrine. Pas un geste de plus, je m'arrêta net pour sentir encore une fois cette délicieuse odeur. Puis je me décida enfin à tourner la tête. Je vis une vitrine, puis une toute petite rue d'à peine 1 mètre de largeur, qui se posait à côté de ce restaurant. Je m'engouffrais alors dedans, certaine de découvrir quelque chose de royal !
Arrivée au bout, je fus stupéfaite de découvrir quelque chose d'aussi merveilleux. Des pommiers, des millier de pommiers à perte de vu ! Sans perdre une seconde, je m'empressa de me goinfrée... Ma faim était enfin satisfaite. Je pus donc revenir à la case départ. Et continuer ma route, sans savoir où aller.

Chapitre 2 : Des êtres détéstables...

Après cette petite aventure dans les pommiers, le courage m'était revenu ! Je rayonnais, je courrais, ma faim était apaisée mais j'étais quand même très fatiguée. Je me disais : "Il ne peut pas y avoir pire !" mais je me trompais...
Alors que je mettais arrêter pour soulager mes pauvres jambes, une horde de gamins hystériques muni de gâteaux en tout genre se dirigait vers moi... Je fermais les yeux en espérant qu'ils ne s'arrêteraient pas devant moi... mais c'était raté. Un garçon roux habillé d'une belle écharpe lança :
-"Hé, la clocharde ! Tu veux une friandise ? Ba viens le chercher !" et il lança le malheureux gâteau dans une flaque de neige fondue... La colère montait en moi. J'avais une soudaine envie de le frapper, mais en y repensant, je me disais bien qu'avec 7 gamins contre moi, sa l'affichait mal. Maya grognait. Elle sentait très bien que mon envie de me venger  était présente, mais j'avais décidé de la calmer.
-"Dégagez." répondi-je calmement.
-"Ouuh j'ai peur !!" se moqua un des garçons, puis ils partirent en direction d'une grande demeure.
Sans doute des enfants de riches. Je soupira puis me leva en quête de quelque chose de nouveau.

Chapitre 3 : Une personne chaleureuse

L'histoire de ces garçons m'avait mis le coeur en mille morceaux. Je n'avais qu'une envie... Avoir une maison. Mais comment le faire, à 13 ans ? Alors que je me posais encore cette stupide question, Maya traca tout droit. Ce n'est que quelques minutes après que je m'en aperçu. Elle était à quelques mètres, à côté d'une jeune fille bien habillée, assise sur un banc. Ce fut comme une apparition. Son sourire chaleureux quand elle me vit ! Décider à m'approcher, je pris mon courage a deux mains et commença :
-"bonjour. Excusez moi si ma chienne vous a embêter, elle.."
-"Nous pas du tout. C'est moi qui l'ai appeler."
-"ah.. AH bon ?"
-"Cela fait quelques jours que tu es ici non ? je t'ai repérer il n'y a pas longtemps vers les pommiers !"
-"A... Alors quelqu'un m'a vu ??!"
-"Ne t'en fais pas, je ne dirais rien. Tiens, voilà pour toi."

Elle me tendis un petit paquet de couleur rose.

-"j'espère que tu les aimera. J'ai aussi ça pour ton chien."

Et elle me donna de la nourriture pour Maya. Je n'eu même pas le temps de la remercier qu'elle s'empressa de dire :
"Je dois m'en aller. Fait attention à toi, il y a des gens pas très fréquentable ici."

Elle me souria une dernière fois puis repartie. J'étais toute chamboulée...

Chapitre 4 : Rien de spécial

Aujourd'hui était la journée la plus banale de ma vie. J'ai dormis jusqu'à 10 heures du matin, la cloche de l'église m'avait réveiller. Je m'étais endormie sur un banc, enveloppée dans le pull rouge que je portais tout le temps. Je me suis assise, et j'ai réfléchie un moment. Je voyais les gens passer. Des familles, des bandes d'amis, des enfants, et même des chiens avec qui maya jouait. Mais cette fois ci je n'avais pas éprouvé de nostalgie. Cela me ne me faisait rien. Peut-être l'habitude. Sans perdre une seconde, j'ouvris ma sacoche et pris le petit paquet que la gentille jeune fille m'avait donner. Le sachet était remplis de plusieurs petits biscuits. Je trouvais cet assortiment très mignon. J'en mangeais quelque un en repensant à cet fille énigmatique. Pourquoi m'avait t'elle donner de la nourriture pour moi et ma chienne ? Me connaissait-elle ? Elle avait l'air issue d'une famille riche. Que faisait-elle ici ? Dans ce village sans intêret ? Qu'importe qu'elles étaient les réponses, j'avais trouver un but pour le moment : la retrouver.


Chapitre 5 : La bataille

Je me levai du banc. J'avais appeler Maya pour qu'elle me suive. J'ai commencer à marcher dans la rue des pommiers. Quand soudain, je vis une émeute, une foule concentrée sur le boulevard d'en face. Il y avait beaucoup trop de bruit. Je m'approchais doucement.... et je vis avec stupéfaction les gamins de la dernière fois se battre entre eux !!!! Ma première réaction fut de rigoler, mais quand je vis la tête de ceux qui se battait, j'eus comme un choc. La bataille.... Ce mot avait beaucoup de sens pour moi. Une bataille, une bagarre... Une bataille, un destin difficile... Une bataille, un combat.... Sans perdre une seconde, je courus vers eux et les arrêta net en criant "STOP !". Je les regardais durement, presque méchament. La foule ne faisait plus de bruit. Je levais la tête et vis la fille. Elle. Celle que j'avais cherchée. Que j'avais enfin trouvée. Juste devant moi. Elle me souria puis dit :
"-Bien, je crois que ceci est terminé. Vous ( en désignant les enfants ), ne refaite plus jamais ça. Aller, ouste !"
Même quand elle parlait strictement, sa voix était douce. Pour moi, elle était comme une amie, une soeur. Rien que ça ! Les petits étaient déjà partis quand elle m'adressa enfin la parole :
-" je t'ai enfin retrouvée ."
Étonnée, je répondis :
-"tu.. tu me cherchais ?"
-"Oui, suis moi."
Elle me pris la main. Je la suivait tant bien que mal. Elle passait dans des rues très étroite, mais elle était très fine. Après une dizaine de minutes, on arriva enfin à destination. Un champ. Et, au milieu, un puit. Je ne pus m'empêcher de dire :
-"Où sommes nous ?"
-"saute dans le puit."
-"QUOI ?"
J'étais choquée.
-"Fais moi confiance et saute. Je te suivrais."
-"Mais..."
-"Fais le. VITE."
-"Je ne peux pas..."
-"VITE !!!!"

Sa voix semblait tremblante. Et elle me poussa. La sensation que j'avais était désagréable. L'impression de tombée pour toujours. Je ne vis pas la fin car je perdis connaissance avant...

Chapitre 6 : Un nouveau monde

Je m'étais enfin réveiller. Avant de me lever, je restai allonger pendant un certain moment, à contempler les papillons argentés voler au dessus de ma tête. Était-ce un rêve ? J'eus le réflexe idiot de me pincer. Mais rien ne changea. J'avais comme une manque de force. Je ne voulais plus me lever, quand j'aperçu que j'étais assise sur une sorte de grosse fleur. J'eus enfin la force de me lever pour découvrir ce qu'il y avait devant moi. Magnifique et... terrifiant. Pleins de couleurs. Deux rangées d'arbres parfaites, des arbres qui semblait avoir un visage. Un sentier, mais pas un sentier ordinaire. Comme un "pont" dans le vide. Je vous assures. Dans le vide. En dessous, il n'y avait rien. Un néant, mais pas un trou noir. Plutôt... un trou bleu ciel. Comme si j'étais au paradis, au dessus des nuages. J'eus un choc. Finalement, j'étais peut-être morte. Les larmes me montèrent aux joues quand j'entendis la même voix douce qui m'avait tant réconforté la dernière fois...

-"Eh bien, qu'as tu ?"

Je regardais en face, et, au bout de ce sentier, je vis la jeune fille.

-"Bienvenue. Bienvenue à Daltar..."
-"Da.. daltar ??!!"
-"Un monde.. Un monde triste et terrifiant. Un monde rêvé mais un monde réel."
-"Pourquoi je suis là ???"

Je pleurais. La jeune fille me souria, puis répondit :

-"Je suis Émilie, reine de ce monde. Toi, tu es..."
-"Audrey. Je suis Audrey."
-"Bien. Ne voudrais tu pas te reposer un peu ?"
-"Pas du tout. Je voudrais revenir sur... sur la terre... Mais ou suis je ??"

Je m'effondrais... Émilie chochota, puis deux chats étaient venus me chercher.
Je cria :

-"MAYA !! OU EST MAYA ???"
-"Du calme. Maya n'est pas loin." me répondit le chat.
Un chat. Un chat qui parle. Mon regard se posa dans le vide. La fatigue m'acheva.
Les chats m'emportèrent, et je n'eus plus la force de me lever pour partir...

Chapitre 7 : Une tristesse infinie...

7h30.Je mettais en fin réveiller. J'étais dans un cube quasi transparent, on pouvait voire ce "vide bleu" en dessous. Un frisson m'envahissa. Mais quand allais-je sortir ? Quand ?! Je me retournais, desesperée, quand mon coeur s'accéléra ! Je vis Maya, me regardant joyeusement. Le me sis jeter sur elle, je pleurais. Maya et moi, c'était tout une histoire. Quand nous nous sommes rencontrées, nous étions toutes les deux à la rue. C'est s'en doute cela qui nous a rapprocher. Bref, après la seule bonne nouvelle qui m'étais arrivée pour le moment, je repris mes esprits. Dna sle cube, un lit somptueux sur lequel j'étais assise, une petite table ronde au milieu puis, au fond, une porte. "Drôle de chambre", disais-je. J'avançais, puis ouvris la porte. J'eus un choc. Des sentiers, des milliers de sentier, comme hier. Ils menaient tous dans une directions différentes. "Il faut toujours prendre à droite, dans un labirynthe" disait un fameux dicton. Je l'écoutai, puis passai à droite. Le long du sentier dans le vide, des arbres. Normales, les arbres. Je me sentais presque comme "chez moi", enfin.. façon de parler, puisque je n'avais pas de chez moi. Mes jambes étaient de plus en plus lourde, Maya me suivait tant bien que mal. Depuis combien de temps je marchais ? 1 heure, 2 heures ? Je commençais à dsesperer, quand je vis un banc. Ce fut comme une apparition. Comme avec la jeune fille, sur terre. Assise au milieu d'un banc. Je ne pus me retenir d'éprouver de la tristesse et de la nostalgie. -"Mais... mais où suis-je..."
"à Dalata" me répondit la jeune femme souriante.
"Vous... vous habitez sur terre, non ?"
"Terre ? ah non, pas du tout ! Je suis née ici."
-"Mais... pourquoi suis-je là ? C'est quoi, tous ces trucs bizarres ? Je vous en pris, AIDEZ MOI !"
Des larmes coulaient sur mes joues, rouges de fatigue.

-"Je n'en peux plus.. Je veux rentrer.... je ne veux pas rester ici..." disais-je en m'essuyant les yeux.
-"Mais... c'est ton destin...."
-"MAIS QUEL DESTIN ???? De rester dans la rue PENDANT 5 ANS ? DE NE PAS AVOIR DE FAMILLE ? MERCI LE DESTIN !!" criais-je... Maya était effrayée...
-"Ne t'énerve pas !!! Je n'y peux rien !!!! Je peux juste t'expliquer le fonctionnement de se monde, c'est tout !"
-"Eh bien... fais le...."
-"très bien. Daltar... est un monde magique. Il a été créer avant tout autre chose. Si tu es ici, c'est que nous avons besoin de toi. Daltar est en guerre. Ici, tu es dans la cour du château. Le château de Émilie. Elle est pas nette celle là, voilà pourquoi le château est effrayant. La reine ne devrait pas l'être. L'ancienne Reine, une autre Émilie, est partie de ce monde pour vivre avec sa fille sur la Terre. Puis la guerre commença et elle voulut revenir. Malheureusement, à cause de graves blessures, elle n'a pas put retrouvé sa fille sur terre et se fit remplacée par une cruelle dame. Sinon, Daltar était un monde magnifique. Des créatures de toutes sortes.... Qui s'entendait tous très bien. Malheureusement, suite à l'apparition d'un être maléfique, Daltar est en guerre. Les habitants de battent entre eux. Quelque chose a provoquer leur colère, d'ailleurs, dans la cour du château, nous la cherchons déspérément. "
-"Mais qu'est ce que je fais dans cette histoire moi ??"
-"Tu n'as toujours pas compris ? Cette fille... c'est toi."
Du au choc de la nouvelle, je m'évannouissai.

Chapitre 8 : La révélation !

Je me réveillais encore une fois, dans ce cube vide. J'avais mal au crâne. En repensant à tout ce qui m'arrivais, je m'étais enfin souvenu de ce qui c'était passer. J'étais la fille d'une reine. Je venais d'ici, de Daltar. J'étais née ici. Tous ces paysages... je les avais déjà vu.
-"Non.. Ce n'est pas possible..."
-"Bien sur que si..." répondit une voix étrangement familière. Non, ce n'était pas la jeune fille de la Terre, pas elle. Mais quelqu'un que j'aimais autant, sans la connaitre..
-"Je.. je vous ai déjà vu..." murmurai-je avec étonnement.
-"Oui. Je suis..."
-"MAMAN !!! " Je la regardais droit dans les yeux. Je savais que c'était elle. J'aurais voulu me jeter dans ces bras, mais ce n'étais qu'un fantôme, qu'un spectre.
-"Je t'ai enfin retrouvée... Ma...Maman.. Que dois-je faire ??" Je pleurais d'émotion...
-"Ma chérie... Protège ton peuple... Fais ce que j'aurais du faire."
-"Mais je ne veux pas rester ici !! Je veux retourner sur Terre !!!! Je veux vivre comme avant !!!"
-"Ne dis pas des choses pareil. Je sais que tu ne veux pas vivre encore dans la rue. Je le sais..."
-"Mais... mais je suis complètement incapable d'assurer une tâche pareille...."
-"Tu peux le faire !!! Tu es bien la digne fille de ta mère, non ?"
Elle me souria, puis partie dans le néant...
-"NON, MAMAN !!!! Re... Reviens !!!!!"
Depuis combien de temps je n'avais pas vu ce visage ? Depuis combien de temps je n'avais pas entendu cette voix ? 5 ans ? 6 ans ? Je ne me souvenais plus de rien. Maya me regardait d'un air déterminé, comme si elle voulait dire "Accompli ta tâche, écoute ta mère !" et ce ce que j'étais décider à faire. Sauver Daltar.

Chapitre 9 : Un allié ?

Les jours suivants, j'avais décidé de .. m'étudier. De découvrir mes dons particuliers. J'essayai des trucs idiots comme "Sésame, ouvre toi !" devant une porte qui se trouvait devant moi, ou encore des "Abracadabra !" qu'on voit dans les films... Mais rien ne marchait. Je n'avais donc aucun don ? Aucun... pouvoir ?
-"Hihihihi !"
-"Heiiin ?? Qui est là ?" criais-je brutalement
-"OOh, pas la peine de t'énerver, j'arrive !"
-"Mais où ? Quand ? Comment ?"

J'entendais des voix maintenant ? je baissais la tête, accablée par ma folie soudaine....

-"Aller, regarde en face de toi !"
-"Qu... OUAH !!"

Devant moi, une petite, toute petite fée, entourée d'une lumière presque aveuglante.

-"OH !! Tu es... trop mignoooone !" Criai-je avec entrain!
-"Merci..."

La petite fée vira au rouge.

-"Mais pourquoi tu es là ? Tu es... une messagère de dieu ?" Répondis-je les yeux pétillants
-"Meuuuh non, ne soit pas bête !! Je viens te réveler tes pouvoirs petite idiote ! Je t'ai vu te tester ! C'était à mourir de rire ! rétorqué la petite fée
-"Mais c'était pas marrant ! Et puis te moque pas de moi et révèle moi mes pouvoirs !"
J'étais rouge de honte...
-"Mais... c'est fait..."

Je me regardais, stupéfaite... J'étais...

Chapitre 10 :Une nouvelle vie :


UNE ELFE !!!! J'étais une elfe !!! Mes oreilles étaient devenues pointues, mes cheveux ornés de fleurs colorées, puis une robe couleur feuille qui m'arrivait jusqu'aux genoux.

-"Je n'y crois pas... c'est pas vrai...."
-"SI ! Bonjour à toi, jeune elfe de la terre  de Daltar !"
-"Elfe de la terre ?"
-"Oui, tu es une elfe de la terre. Il existe aussi des elfes d'eau, de lumière, et de feu. Toi tu es une elfe de la terre. Tu contrôleras les plantes et la nature."
-"Je peux... les contrôler ???? Et pourquoi je ne m'en suis pas aperçu avant ?"
-"Ton don ne se révèle que lorsque tu en as besoin."
-"Donc, si je comprends bien, j'en ai besoin dans... l'immédiat ?"
-"Tu es plus intelligente que je ne le croyais.... C'est pas drôle..."

Puis la fée s'en alla, en me laissant seul dans mon espèce de cube transparent... Enfin... pas si transparent que ça... puisqu'à la seconde près où ma nouvelle amie s'en alla, le cube se transforma en une infinité de tâche noires..... Je ne distinguais plus les murs, ni même le sol où je marchais.

-"Heu... la fée ?? Où es-tu ? "
-"MOUARK MOUARK MOUARK..."

Une voix ténébreuse résonna autours de moi...
-"J'ai de la.. compagnie ??"

Mon ironie s'en alla très vite au moment ou j'entendais des pas s'approcher de moi... J'eus un frisson dans le dos. Mes jambes étaient comme paralysées, droites comme des barres de fer.

-"Qui... qui est là ?? MONTRE TOI !"

J'avais peur. Je me sentais comme une souris devant un chat.

-"MOUAHAHAHA...."

La même voix... Cette fois, elle s'éloignait de moi... J'eus un "ouf" de soulagement... Mais j'avais "parler" trop vite....

-"Tu crois vraiment pouvoir m'échapper ?"
-"Mais... montre  toi ! Ne sois pas lâche et.. n'a... n'attaque pas dans le noir !!!!"
-"HIn HIN HIN..... "

La voix résonnait ensuite de tous les côtés.... J'étais comme entourée... Je voulais crier mais aucun son ne sortait de ma gorge. Elle me brûlait. Je me recrovillais, affaiblie par la douleur. J'étais sur les genoux, je croyais mourir... Quand soudain, une vague de chaleur m'envahissa.... Je me levais brusquement, je ne contrôlait plus rien. De la lumière verte s'échappa de mon corps..... J'étais soulevée, mais je n'avais plus conscience de se que je faisais... Puis, plus rien.

Chapitre 11 : Ma nouvelle force

Une voix familière m'interpella dans mon "sommeil"
-"Tu penses qu'elle va bien ?"
-"BIEN SUR ! Juste un peu de repos, et elle sera vite de nouveau en forme !"
-"tu le penses ?"
-"mais oui, ne t'inquiète pas.... Regarde, la voilà, elle vient de se réveiller !"
-"YOUPI !!!! TU VAS BIEN ???" cria la petite fée !
-"Oui, oui..." répondis-je, surprise.

À côté d'elle, il y avait une femme. Assez vulgaire. Mais, elle avait l'air sympathique.

-"Tu te demande qui je suis non ? Je travaillais pour ta mère autrefois. Je suis une infirmière. Je sais que ça va être dur pour toi mais... Il faudrait que tu me laisses Maya. Tu viendras la récupérer quand tu iras mieux."
-"Ah... oui..."
-"Tu m'as l'air un peu sonnée ! T'es sur que ça va ?" rétorqua la fée
-'Oh.. oui oui.... Ne t'inquiète pas... Je suis juste un peu...."
J'eus du mal à me lever, puis recommença :
-"Juste un peu... chamboulée."
-"C'est normal. Quand tu contrôlera ta nouvelle force et que ton corps s'habituera, tout ira mieux !"
-"J'espère bien.. . J'ai comme des bouffées de chaleur..."
Je ne me sentais pas aussi bien que je le prétendais... J'avais la sensation désagréable de tomber...

-"Je crois que je ne suis pas bien... Je vais me balader un peu..." dis-je en tournant sur moi même. Je ne me contrôlais plus....
-"NON NON ! Tu reste ici !! La fièvre te fait délirer !"
-"Quelle fièvre ?? MEUUH NOONNNN... Je... Je suis trèès biiIiIIENN lààà....."
Mes jambes s'entrechoquèrent et je tombai en avant.
-"Ohlala.... Heu.... Mirneille, tu peux m'aider à la remettre au lit ?"
-"Oui oui.. j'arrive" cria la femme
-"Nooo000oOoo00n !!! Je... je vais bien...."
-"Non, tu vas pas bien, pas bien du tout ! Reste ici !"

Et la fée alla me chercher à manger....


Chapitre 12 : Juste un peu méchant

Alors comme ça je devenais folle ? Avoir la tête qui tourne n'était pas une chose agréable, alors après maintes et maintes gémissements, la fée alla me chercher ( une 13ème fois ) de l'aspirine.

-"Oh faite, tu es apparue dans ma vie mais je ne connais même pas ton nom."
-"Je suis désolée, je pensais te l'avoir dit. Je m'appelle tout simplement Émilie."
-"Émilie...."

J'eux un regard dans le vide... Émilie... Comme la reine ?

-"Qu'est ce qui ne va pas ?" me demander t'elle
-"R... Rien... Je me disais... Enfin, je pensais que tu aurais un nom moins "humain" Inventais-je en bégayant
-"Oulah... Toi, il te faut du repos. Tu m'as l'air troublée. Il c'est passer quelque chose de vraiment affreux pour te mettre dans cet état là ?"

Elle semblait inquiète. Je ne pouvais pas lui mentir...

"Ben en faite... Quand tu m'as laisser dans le cube... Tout est devenu noir, et j'ai entendu quelque chose. Enfin... Quelqu'un. Il riait, d'une voix très grave et m'a frôlé plusieurs fois. Il disait que je ne l'échapperais pas. Mais, le sens de ces mots m'échappe..."
-"Un... Homme ?"
-"Oui, un homme. Mais surement une créature.. Malfaisante..."
-"Mais il faut s'inquiéter plus que ça ! C'est peut-être lui..."
-"LUI ?? QUI çA, LUI ????!!"
-"Ben... En faite, depuis la disparition des pierres, nous soupçonnons quelqu'un en particulier..."
-"Et qui ???"
-"M.W.... Plus connu sous le nom de M.Wars."
-"M.W ?? Et y'a un rapport avec moi ?"
-"Eh bien, disons que l'essence même des pierres vient de ta famille...."
-"Continue !"
-"Et si jamais M.W est en possession des pierres, et qu'il arrive à toutes les réunirs dans l'endroit où il faut..."
-"ETT ???!!"
-"Tu... meurs."


Chapitre 13 : La vérité

J'étais choquée, pétrifiée. Émilie, affolée, essaya de me raisonner.

-"Mais heu... tu sais, il y a peu de chance qu'il les récupère toutes...."
-"SI ?"
-"Si... si tu les récupère avant...."
-"Où sont elles ???"
-"Ben, y'en a une dans le chateau. Mais ça m'étonnerais que la Reine te laisse la récupérée !"
-"C'EST CE QU'ON VA VOIR !"

Et je parti, à toute vitesse, laissant la fée derrière moi, bouche bée.

Après un long chemin bordée de fleurs grise et rouge, j'arrivais au Palais, là, au sentier. Je couru jusqu'au trône.

-"Bienvenue Audrey. Que veux tu ?"

Cet accueil me semblant bien trop chaleureux.

-"Je voudrais les pierres !"
-"Les pierres ? Quelles pierres ?"
-"Les pierres qui viennent de MA famille ! J'en ai besoin !"
-"Calmez vous, voyons.... Puis-je avoir une raison à cela ?"
-"Où sont-elles ?"
-"Écoutez moi !"
-"Ben je les veux parce que sinon je vais mourir !"

Je savais très bien que ce n'était pas de cette façon là qu'on s'adresse à une Reine, mais il me fallait les pierres, au plus vite.

Je vis un escalier, derrière le trône. J'eus un moment de réflexion. "Il est comme caché derrière le trône... Il doit y avoir quelqu'un chose d'interessant." J'accouru donc derrière le trône. La reine sursauta.

-Mais ! Mais que faite-vous ???!! GARDES !"

D'un instant à l'autre, je fus poursuivis par une dizaine de gardes, apparus de nulle part. Je montais les escalier d'une rapidité égale à ma peur, et, avec une poussée d'adrénaline, parvenu à arriver en haut sans me faire attraper. De justesse, j'ouvris la porte pour aussitôt la fermée à l'aide d'un énorme bout de bois posée contre le mur, à côté.

-"Ouf...."

J'étais épuisée, j'avais beaucoup de peine à respirer. Je tombais sur les genoux, en avant, pour me reposer 2 ou 3 minutes. Puis je levai la tête, et stupéfaite, me leva illico. Un grenier, poussiéreux, puis, au fond, une commode très large. Et au dessus, des dizaines de photos, de moi, de mes parents. De ma famille. Tout ça. Les fêtes de noël, de mon premier jour d'école, puis de l'orphelinat, de ma fugue. Comme si quelqu'un m'avait observer, depuis tant d'années. À côté un papier sur lequel il était écrit :

"Audrey, ma chère Audrey. Voici l'histoire de ta vie. Si tu es parvenue ici, et que tu lis ce message, saches que je suis très fière de toi. Voilà ...
Tout ce qu'on t'as raconter n'es pas forcément vrai. Ton père et moi, nous sommes descendu sur terre, à ta naissance. Nous avons passer de merveilleuses années à tes côtés. Puis, lors de la guerre, nous sommes revenus à Daltar, notre pays d'origine. Notre devoir était d'aider les autres. Après de nombreuses blessures, nous n'avons pas pu te récupérer, et une dame de noblesse nous a remplacer en tant que roi et reine. Nous avons appris ta fugue. Nous étions si triste de savoir que tu n'étais pas bien, là bas. Nous aurions voulu être à tes côtés, tu sais. Ton père est descendu plusieurs fois te voir, mais il lui était impossible de te voir. Sinon, la reine l'aurait tuer, puis toi et moi après. Nous voulions tellement te voir grandir encore plus... Maintenant, c'est toi qui doit être Reine. Récupère les pierres que nous avons créer pour toi et ton pouvoir deviendra immense. Quoi que tu fasse, nous serons toujours fières de toi.

Bisous, papa et maman."

Alors, c'était ça... la vérité... Je n'avais pas rêver de toutes ces années passées... Mes larmes coulaient toutes seules. Je me sentais libérée....

Chapitre 14 : mission accomplie :

À ma droite, une vitrine haute. Je regardais à l'intérieur et vis deux pierres brillantes rouges et vertes, presque translucides, cristallisées et de taille moyenne. Je fus stupéfaite par la beauté de pierres pareilles. J'eus un "tilt". LES PIERRES ! Les fameuses pierres, enfin !  Il n'y en avait que deux, mais c'était un début. En les regardant de plus près, je reconnus un visage à l'intérieur de la pierre rouge. Une personne qui m'étais familière. Je regardais encore une fois les photos devant moi, et découvris que la personne à l'intérieur, c'était ma mère... Persuadée de mon coup, je regardais l'autre pierre et vis que dans la pierre verte, le visage de mon père apparaissait. Je fus émerveillée. Pour moi, c'était la meilleure preuve d'amour que les parents pouvaient faire à leurs enfants. Se sacrifier pour les sauver. Je réfléchissais à un moyen pour les sortir et les emportées avec moi. Mais comment faire ? Une idée me parvenue à l'esprit au plus vite : pourquoi ne pas utiliser mes pouvoirs ? Et c'est parti ! Je tentais de faire apparaitre une racine en dessous de la vitre pour récupérer les pierres à l'intérieur et  me les faire parvenir. Je me concentrais...  Mes poings se serrèrent, mon corps se crispa, et, enfin, une petite pousse sortie du sol, dans la vitrine. Avec mes mains, je fis des gestes qui semblaient dire "Plus haut". La terre m'obéissait. J'étais complètement concentrée dedans, je ne pensais qu'à ça. Mon coeur s'accélèrait, et, avec un geste brusque, la pousse s'enroula autours des pierres les fit descendre et me les ramena.


Chapitre 15 : Le début d'un combat.

"Wow..." disais-je en ramenant les pierres à moi. J'étais capable de contrôler la terre ! Moi, Audrey, 13 ans, sans famille et sans maison, j'étais capable de faire pousser des marguerites si je le voulais.
"Incroyable..." j'entendis une vois prononcer ses mots, doucement mais d'un ton glacé, comme ironiquement. Pétrifiée, je me retournais doucement et vis avec effroi la porte complètement défoncée et les deux "gardes-chats" dans la pièce, épée à la main.
"Oh non..." affolée, je courrais directement au fond de la pièce. Ils se rapprochaient. Alors que je paniquais, et que j'essayais de trouver une solution en regardant autour de moi je vis une petite fenêtre entrouverte et au dessus de la table où reposaient les photos. Je sautais sur la commode et d'un saut hésitant je m'accrochais à la fenêtre. Les chats, brusquement se mirent à courir, et prise de peur, je forçais sur mes bras et parvenue à sortir dehors. Mais ce qui m'attendait derrière la porte me fis crier d'effroi.
Un vide infini. Je tombais, et de très haut. "Mais pourquoi n'y avait-il pas de sol, derrière cette fenêtre ???? Sûrement un piège de la reine..." ! Je ne sentais plus mon corps et je tombais infiniment...

Chapitre 16 : de retour ?

J'ouvrais les yeux. Je vis un ciel incroyablement gris. Puis avant même de me lever tout me revenu à l'esprit. Les gardes. Les pierres. La chute !! "AAHhh !!!" criais-je en me relevant. Je foullais dans mes poches et vis les deux pierres avec soulagement. Je regardais autour de moi. Puis je fis tellement surprise de l'endroit où je me trouvais que je laisser un "Ohh noooon !!!" s'échapper. J'étais dans la plaine avec ce puis. Le puis où la mystérieuse Émilie m'avait jeté.
"Mais qu'est ce que je fais là.." murmurais-je... Je ne comprenais pas. Comment j'étais revenu sur Terre ? Était-ce une illusion ? Je me levais et vis le passage que nous avions pris Émilie et moi pour arriver ici. Je suivis donc ce chemin et j'arrivais dans la ville. Tout avait l'air normal mais j'avançais quand même d'un pas hésitant. Puis une voix m'interpella.
"Te voilà !!!"
Je me retournais et vis la jeune Émilie courir vers moi.
"É.. Émilie !! C'est toi !! Mais.." je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'elle sauta dans mes bras en tremblant.
"J'ai eu si peur..."
"Je....  je ne sais pas ce qu'il s'est passé.... Pourquoi m'a tu poussé dans le puis ...?" prononçais-je timidement.
Émilie essuya ses larmes et répondit "Je suis désolée Audrey... Mais il le fallait... M.Wars était là... Je suis désolée..."
"Tu connais M.Wars ?? Donc tu connais Daltar ??!!!"
"Évidemment... Je viens de là bas et je suis descendu sur terre pour t'aider. En vérité, je connaissais ta mère, elle s'est bien occuper de moi pendant mon enfance..."
Oui, c'était probable, car Émilie avait quelques années de plus que moi. Je continuais :
"Mais pourquoi suis-je revenue sur Terre ? Je dois sauver Daltar !! Je dois récupérer les pierres et ..."
Elle me coupa : " Je sais... Mais la Reine t'a piégé..."
"Il faut que je retourne là-bas !!!!"
"Repose toi un peu d'abord... Viens avec moi"
Elle me prit par le bras et m'emmena avec elle.


Chapitre 17 : La première défaite

Nous avançâmes encore quelques minutes pour arriver à la fameuse "rue des Pommiers", là où, il y a une semaine seulement, j'avais trouver de quoi me rassasier. En marchant, je récapitulais un peu tous les évènements. Et dire qu'il y a quelques jours, j'étais encore la petite fille dans la rue... Et que maintenant je suis allié avec la terre. Émilie me coupa dans mes pensées :
-"Nous sommes arrivés."
Je ne m'en étais pas rendu compte mais nous étions arriver dans un espèce de grand château. La douce chaleur me fit frissonner.
-"Où sommes nous ?"
-"Chez moi."
Émilie disais ça d'un ton tellement naturel... Puis je me souvenais que la première fois que je l'avais vu, c'était bien ce que j'avais remarquer en premier : la richesse ! Elle m'amena dans une chambre. Visiblement, nous étions seules. Alors j'entamais la discussion :
-"Merci de m'avoir accueillit. Mais quand est-ce que nous allons retourner à Daltar ?"
Elle ne se tourna même pas, et immobile, elle ne répondait pas. Timidement et inquiète, je prononçai :
-"Heu... Émilie ?"
-"C'est impossible. Tu ne peux plus y aller." me répondit-elle d'un ton sec. Étonnée et complètement énervée, je criais :
-"MAIS POURQUOI ?? CE N'EST PAS POSSIBLE ! Je... Je dois y retourner !"
-"Mais pourquoi ?!"
Je ne comprenais pas. Je ne comprenais plus.
-"Attends... Ce n'est pas logique là..." dis-je en m'asseyant. Puis je repris :
-"D'abord c'est toi qui m'a poussé dans le puis, et maintenant tu me dis que je ne dois pas y aller ?! Je te rappelle que je dois récupéré les pierres avant M.Machin là !!!!"
-"Je sais que tu dois sauver ta vie... Mais la Reine à tout compris... Si tu reviens à Daltar, elle t'exécutera directement. Elle ne te laissera pas de chance... Cette reine est cruelle."
-"Alors là, j'en ai rien à faire !!!!!! J'irais quoi qu'il arrive !!!!" Et sur ce, je sortais de la chambre en claquant la porte, laissant Émilie complètement déboussolée.


Chapitre 18 : Une attaque imprévue

J'avais deux idée en tête. Premièrement, j'allais voir la fée Émilie, j'allais récupéré Maya et je partais à la "chasse aux pierres". Une fois que je les aurais en main, je retournerais ici. Pendant que je réfléchissais, je marchais en direction du puis. Je passais donc dans cette toute petite ruelle avant d'arriver dans le champs. Mais là...
-"Ahhhh !!!" criais-je de stupeur. Un homme habillé en noir, de dos, était debout face au puis. Il m'avait entendu. J'avalais ma salive quand il affirma :
-"je t'ai vu, petite Elfe de la terre. Mouhahaha...."
Ce rire. C'était lui. LUI. M.WARS !!! Sans perdre un instant, mes jambes se mirent à courir le plus vite possible, retraversant la ruelle. Tout basculait. M.Wars. Celui qui voulait me tuer. Celui qui allait me tuer !!!! Je fermais les yeux en courant, puis PAF !! J'avais heurté quelque chose. Ou plutôt quelqu'un. Je levais la tête et vis...
"-ÉMILIE !!!"
-"Au, Audrey ! Qu'est ce qu'il se passe !!!??"
-"Monsieur.... M.WARS !!" Criais-je en la prenant par le bras si rapidement qu'elle ne compris rien. Nous courrâmes jusqu'au château et arrivâmes à l'entrée. Un souffle froid sur mon visage et autour de moi m'arrêta. Émilie murmura :
-"Audrey... Tu es toute pâle... Tout vas bien ?"
Je ne bougeais pas. J'eus du mal à parler :
-"Ne bouge surtout pas."
Nous étions en pleins milieu de la route, devant le portail de la demeure. La nuit commençait à tombée. J'étais paralysée, je regardais autour de moi. Je serrais la main d'Émilie qui comprenait la situation. M.Wars était là. Mais où ?
-"Mouahhahaha..."
-"ça... ça y est ! Le voilà !!" affirmai-je avec effroi.
Le stress montait en nous. Le ciel était désormais noir. Nous n'avions rien pour éclairer. Seulement un lanpadaire, placé sur le trottoir. Nous patientâmes, en attendant une attaque de l'ennemi. Et il passa à l'action. J'entendais un bruit de fond, comme des gouttes qui tombaient, comme des gouttes qui s'échappaient et qui s'éparpillaient par centaines sur le sol. Ce n'était pas la pluie. J'ignorais encore quel était cette attaque mystérieuse, mais, par instinc, je fis pousser des plantes autours de moi et Émilie pour nous protéger. Puis une vive lumière me fit crier d'effroi.
-"AAAHHHH!!! Mais qu'est ce qu'il se passe ???!!"
-"Il a créer une boule d'énergie à partir de la pierre de l'eau ! Voilà ce qu'était ce bruit de gouttes qui tombaient !" répondit Émilie.
Je ne savais pas quoi faire. Puis la boule d'énergie explosa. Je sentis une vive douleur au bras qui cachait mon visage ainsi qu'à la jambe droite. Avant de fermer les yeux, j'entendis quelqu'un crier "Audrey !!!!" mais je n'eus pas le temps de voir qui c'était. Je tombais et ce fut la fin.

Chapitre 19 : Une horrible nouvelle

J'ouvris les yeux. Une voix familière m'interpella :
-"Audrey !! Tu vas bien ?!!"
C'était Émilie, ma petite fée. Je restais fixé les yeux au sol, et je réfléchissais pour me rappeler se qu'il c'était passé.
-"Heu... Oui, ça va... J'ai juste mal à la jambe..." En prononçant ses paroles, je baissais la tête pour voir mes diverses blessures.
-"Oui, tu as reçu un gros choc sur la jambe. Une boule d'énergie, précisément. Et sur ton bras aussi."
Cette voix... C'était Minerve, l'infirmière de Daltar qui avait garder Maya ! Je la regardais en souriant maladroitement, comme pour la remercier, puis je lui demandais :
"Mais en fait... Je suis à Daltar... N'est ce pas ?"
"Oui... J'étais la seule à pouvoir guérir tes blessures, et c'est Émilie qui t'as retrouvé, elle t'a donc directement déposée ici."
"Oui, je comprends... Mais si je suis à Daltar... Puis-je voir Maya ?"
-"Bien sûr ! Maya, viens ici !!!" cria t-elle avec entrain.
Maya accouru et sauta sur mon lit, ce qui affola la plupart d'entre nous, de peur que ma jambe soit touchée une nouvelle fois.
"Attends, Maya !" riais-je en la caressant. Maya m'avait tellement manqué !
Après nos tendres retrouvailles, je demandai :
"Mais où est Émilie ? Enfin, je veux dire, l'autre Émilie ?"
Minerve baissa la tête. Émilie me regarda, embarrassée.
"Mais... Pourquoi vous ne me le dites pas ?!" criai-je, inquiète.
Émilie répondis avec une tristesse sans égal:
"Elle... Elle ne c'est toujours pas réveillée..."
"Mais elle va se remettre ! Ce n'est pas grave ! N'est ce pas ?"
"Et bien, continua Minerve, je l'ai osculter et il semble que, contrairement à toi, elle soit touchée à la tête..."
Je m'arrêtais, brusquement. Des larmes commençaient à monter. J'essayais de me retenir, et repris :
"Mais... Vous pouvez la guérir ?!"
"Je ne crois pas... Je suis dés..."
"Non !!!! Vous êtes dans un monde magique !! Pourquoi vous ne pouvez pas la guérir ?!!! C'est impossible !!! Je l'avais protéger  avec mon pouvoir !!!"
Je pleurais. Je savais que c'était impossible. Qu'elle allait sûrement mourir. Mais je ne voulais pas !
Je restais immobile, pendant plusieurs minutes. Le silence régnait.

Chapitre 20 : Une grande solitude :

Qu'allais-je faire ? Sans Émilie ? La seule "terrienne" qui m'avait aidée !
Je demandais aux autres de me laisser seule un instant. Il fallait que je réfléchisse. Je restai donc enfermée toute la journée, assise dans mon lit. Émilie insista plusieurs fois pour entrer, mais la réponse fut la même à chaque fois. Même Maya n'était pas là. Je l'entendais gratter la porte avec sa patte, mais je ne répondis pas. Je n'en avais plus la force...
Vers 20h, alors que Minerve me proposa, à travers la porte, quelque chose à manger, un vent glacé me fit claquer des dents. Minerve, inquiète, me demanda si j'allais bien. Je lui répondis oui, en rajoutant que je n'avais pas faim. Puis le vent apparu à nouveau. Je tournais machinalement la tête à gauche, pour vérifier si la fenêtre était fermée. Oui, elle l'était. Mais quelque chose de plus étrange arriva... J'entendis un "clac" comme une porte qui s'ouvre et, au même moment, les lumières s'éteignèrent. Je ne bougeais plus. La pièce était entièrement sombre, et ce vent froid continuait à souffler... Je pris mon courage à deux mains et me levais, à l'aide du barreau pour soutenir le lit et, à cloche pied, avançai jusqu'à l'interrupteur. J'appuyais sur le bouton mais les lumières restèrent éteintes. Je recommençais encore une fois, mais rien n'y  faisait, la pièce demeurait sombre et glacée. Je voulus appeler l'infirmière ou Émilie, quand soudain, ma gorge me brûla. Je ne pouvais pas sortir un son. Rien. Comme la dernière fois... Quand je vis M.Wars, pour la première fois... Cette pensée m'immobilisa. Je tremblais de peur, debout, contre le mur. J'essayais d'appeler, mais en vain. Puis je vis la fenêtre s'ouvrir. Face à moi. Des larmes coulaient sur mes joues. Des larmes d'effroi. Une créature sans forme entra dans ma chambre, s'avanca vers moi. Je ne pouvais plus bouger. Je sentis quelque chose me prendre le bras et me tirer violemment. Ma jambe me faisait si mal que j'en tombais et je fus traînée par cette sombre créature, jusqu'à la fenêtre. Ce monstre me pris l'autre bras et s'envola par la fenêtre. Je me débattais, avec la force qu'il me restait, mais j'étais bien trop faible. Je volais très haut, la nuit était noire. Je voyais le château de la Reine, puis les sentiers. J'avais froid. Alors que j'avais décider à ne plus me débattre, le monstre se pencha verticalement, ce qui m mettait la tête en bas, et fonça droit sur une forêt immense, remplie d'arbres gigantesques. Un cri strident s'échappa de ma gorge. J'avais l'impression de tomber, même si la créature me serrait si fort que je ne sentais plus mes mains. Arrivé au sol, le monstre me déposa au creux d'un arbre, et se posa devant. J'avais si froid... J'attendis encore un peu puis laissais le sommeil m'emporter...

Chapitre 21 : Un allié ou un ennemi ?

Une goutte d'eau me tomba sur le nez. Effrayée, j'ouvris les yeux si brusquement que ma tête me fit mal. Mais en analysant la situation, un cri étouffé sorti de ma gorge à tout allure : Une espèce de boule noire et gluante était devant moi, me bouchant la sortie. Oui, la sortie. J'étais dans le creux d'un tronc d'arbre. Comme hier soir. Je n'avais pas bougé.
En observant bien,on pouvait apercevoir que cette boule noire "dormait", ou plutôt "ronflait". Ce bruit n'était pas agréable, mais plutôt apaisant, dans un sens. Quelques minutes après, je réalisais que c'était la même créature qu'hier soir. Ce qui me glaça complètement, puisque j'avais senti la présence de M.Wars en même temps que l'arrivée de cette bête. Je restais donc bloquée et paralysée au fond de cet arbre, analysant les moindres gestes de cette énorme boule endormie.
Puis, quelques heures plus tard, je sentais que j'avais vraiment besoin de me dégourdir et de bouger. Je ne sentais plus mes jambes, et j'avais faim et soif. Déterminée à sortir, je baissais ma tête et le haut de mon dos. Je ne pouvais pas baisser le reste par manque de place. Puis, quelque chose de complètement répugnant arriva. J'avançais ma tête de façon a avoir de la place pour ramper mais, au lieu de me heurter contre la créature, j'enfonçais ma tête à l'intérieur ! Surprise et horriblement dégoutée, je retenus ma respiration et avançait le plus vite possible, avec difficulté puisuqe ma jambe était sous un platre. Tout mon corps passa dans le monstre gluant. Une fois dehors, mon réflexe fut de me lever, sur un pied, et de cracher. J'étais vraiment sale. Alors que je m'apprêtais à partir à l'aventure dans cette forêt inconnue, une main se posa sur mon épaule. Une main énorme, chaude, moite... et gluante. Je me retournais et vis cette boule immense, noire, devant moi. En regardant mieux, on pouvait voir le côté mignon de la bête : une tête ronde, de grand yeux bleu et des moustaches de chat. Une chose imprévue me surpris. Alors que je croyais me faire attaquer, la créature avança sa main vers moi, doucement. Elle attendu, regarda simultanément ma main puis la sienne. Hésitante, je lui fis quand même confiance et posa ma main sur la sienne. Il ne se passa rien. Je la regardais dans les yeux, surprise. Elle me répondit avec un regard plein de tendresse puis au même moment, une boule dure taillée de façon irrégulière apparue sous ma main. Je sursautais et leva ma main. Mais dans la grande main noire se trouvait une pierre verte... Ma pierre ! Je le regardais en souriant, étonnée mais heureuse. Je le lui pris en la remerciant.
-"M.. Merci...J'ai du la perdre durant le vol..." murmurais-je, en me sentant coupable de ne pas lui avoir fait confiance.
Le monstre me répondit d'une voix étrangement douce :
-"Je suis désolée d'avoir agi de manière aussi brusque. Je m'appelle BlackUp, je suis une créature de la nuit."
-"Mais... Pourquoi m'avoir enlevé...?" répondis-je, un peu énervée.
-"Je ne t'ai pas enlevé. Je t'ai sauvée."
Puis je compris... BlackUp n'était pas avec M.Wars. Elle m'avait sauvée et m'aidant à m'enfuir.
-"Alors, tu es dans mon camp...?" prononçais-je d'une voix émue.
-"Bien sûr. Les créatures de la nuit ne sont pas forcément méchantes. Je t'ai fait peur ...?" me demanda-t-elle, gênée.
-"Un... Un tout petit peu... C'est juste que je vis des choses difficiles en se moment..."
Puis une grande discussion commença. Je lui expliquais que je venais de la Terre,  que j'étais l'héritière de Daltar, que je devais récupérer les pierres que mes parents avaient créer pour avoir mon plein-pouvoir et battre M.Wars. Elle m'expliqua à son tour qu'elle avait participer à de nombreuses guerres aux côtés de mes parents, qu'elle avait toujours été contre le mal et qu'elle m'aiderait dans ma quête.
Nous passâmes notre journée à nous réconforter.

Dernière modification par qwerty72 (10-09-2009 18:47:43)